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Derrière les panneaux, il y a des hommes/ Joseph Incardona.-Finitude, 2015.

Voilà plusieurs années que je suis membre du jury de Lettres Frontière, association qui a à cœur de promouvoir la littérature des deux côtés de la frontière franco-suisse. Pour cela, chaque année, 5 romans rhonalpins et 5 romans suisses romands sont en compétition dans les bibliothèques adhérentes comme cela est le cas dans la mienne. A la fin du mois d'octobre, le Prix coup de cœur de l'association est attribué à un auteur français et à un suisse. Cette année, le Prix sera désigné le 29 octobre et je ne manquerai pas de vous avertir.


Mais avant que les dix titres ne soient proposés à la lecture dans les bibliothèques, une présélection passe entre les mains des membres du jury dont je fais parti.




A cette occasion, j'ai débuté il y a une heure de cela la lecture de "Derrière les panneaux, il y a des hommes" de Joseph Incardona. Je n'aime pas tellement dire du mal des livres car je suis consciente que malgré mon opinion négative, il y a quand même un gros travail de la part de l'auteur. Mais là, je ne peux qu'être honnête. Après seulement quelques pages, le livre me tombe déjà des mains. Beaucoup de vulgarité, de répétitions, de scène de sexe complétement inutiles à la compréhension de l'histoire gène la lecture de ce thriller.


Sur des aires de repos d'une autoroute du Sud de la France, l'autoroute des vacances, de très jeunes filles sont enlevées et tuées après avoir subi les pires sévices. Un père qui ne pourra relâcher la pression que lorsqu'il aura retrouvé le meurtrier de sa fille et qui en attendant vit dans sa voiture et arpente les aires d'autoroute....


Très grosse déception pour ce roman qui m'avait été chaudement recommandé par le jury suisse. Je ne parle même pas de l'horrible couverture bleu en référence aux panneaux d'autoroute. Il est sur que sans Lettres Frontière, jamais je n'aurai mis le nez dans ce roman très décevant.


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