Voilà comme promis ma petite chronique sur le roman "L'Aviatrice". Je l'ai terminé depuis quelques jours mais je ne trouvais pas le temps de me poser et de mettre des mots sur ce roman.
Etant tombée sous le charme du précédent roman de Paula McLain, Madame Hemingway, c’est sans hésiter que je me suis lancée dans la lecture de l’Aviatrice. Un roman qui avait tout pour me plaire : les années 20, un personnage de femme forte, les paysages africains….
Béryl Markham, née au début du XX ème siècle, est une femme forte et indépendante pionnière dans bien des domaines. Arrivée au Kenya à l’âge de deux ans, elle sera la première femme entraineur hippique à tout juste 19 ans et surtout première aviatrice à à accomplir un vol transatlantique en solitaire d'est en ouest. Elle était également une grande amoureuse. Elle partagera avec Karen Blixen, l’amour de l’Afrique mais également celui de Denys Finch Hatton.
Je me suis perdu dans ce roman comme cela ne m’étais pas arrivé depuis longtemps. L’auteur décrit merveilleusement les paysages, l’ambiance coloniale mais surtout elle maitrise ses personnages.
Pour une fois, j’ai pris le temps de lire, savourant les moindres détails et même si tout est connu d’avance j’ai pris un immense plaisir à suivre la destinée de cette femme peu conventionnelle.
J’ai d’ailleurs réservé son autobiographie « Vers l’ouest dans la nuit » et je compte me replonger d’ici mes prochaines vacances dans « La ferme africaine » de Karen Blixen aux thématiques et à l’ambiance assez proches.
Il y a bien longtemps que je n’avais pas lu un roman qui me fasse voyager et rêver comme celui-ci et cela fait beaucoup de bien.